Tous les conducteurs et titulaires de permis de conduire doivent leurs connaissances à leurs moniteurs. La France compte environ 11 000 moniteurs d’auto-école, exerçant leur métier dans le respect des normes pédagogiques. Leur principal but : former les élèves à devenir des conducteurs modèles, quelles que soient les circonstances sur la route.

Ce que fait un moniteur d’auto-école

Un moniteur d’auto-école s’engage à enseigner le Code de la route et la conduite pratique de moto, de voiture plaisir, de minibus/camionnette ou de poids lourds. Travaillant comme libéral ou pour le compte d’un établissement d’auto-école, il dispense des cours théoriques et cours pratiques selon un programme établi ou selon la disponibilité des élèves. En se basant sur les besoins de l’apprenti, il propose des formules adaptées à celui-ci, comme la conduite accompagnée, les cours intensifs ou les cours individuels.

Le profil exigé

Un moniteur d’auto-école est un professeur réglementé, impérativement titulaire d’un diplôme BEPECASER, délivré par l’État. Ce diplôme peut être obtenu par une personne âgée d’au moins 20 ans détenant un permis B datant de 2 ans au minimum. Ces critères doivent être renforcés par la possession d’une autorisation d’enseigner octroyée par la préfecture. Pour l’obtenir, il faut suivre une formation d’enseignement de conduite. Parmi les compétences exigées, le moniteur doit maîtriser les règles de conduite et de sécurité routière.

Le salaire

Un moniteur d’auto-école débutant perçoit généralement un salaire équivalent au SMIC. Pour un salaire mensuel, il touche à partir de 1 467 €. Ce montant est basé sur l’indice du SMIC brut 2016. Selon les données fournies par l’UNASA, la rémunération d’un moniteur confirmé se situe entre 2 274 et 3 485 €. Ces montants dépendent du statut du professeur, s’il exerce son métier en tant qu’enseignant d’école ou en tant qu’enseignant libéral. Selon le contrat, le salaire peut remonter jusqu’à plus de 3 500 €.