Avoir son permis de conduire en poche est une étape capitale pour gagner en indépendance. Ce précieux sésame est aussi un plus très utile pour trouver du travail. Il faut toutefois franchir quelques obstacles avant de prendre le volant !

De la théorie à la pratique

Le moyen le plus courant pour se préparer à la conduite automobile consiste à s’inscrire dans une auto-école. Quand on opte pour la conduite accompagnée (avec l’un de ses parents en général), la préparation peut commencer dès l’âge de 15 ans. Il faut bien sûr disposer de l’accord de ses parents et de celui de leur assureur. Cet apprentissage permet d’alterner une formation théorique en auto-école et de conduire sous la férule d’un parent.

L’épreuve du code de la route peut dans ce cas être passée à 15 ans et celle du permis de conduire à 17 ans et demi. Dans le cadre d’une formation classique, on peut se présenter à l’épreuve du code à 17 ans. Concernant celle du permis, il est nécessaire d’avoir 18 ans.

Il faut noter que pour passer son permis de conduire, l’obtention préalable de l’attestation de sécurité routière (ASR) est indispensable.

Être en règle pour l’épreuve

Une fois inscrit à l’auto-école, chaque candidat se voit remettre un livret résumant les cours suivis et ses progrès. Ce document est utile pour être candidat au permis, ainsi que le jour de l’examen.

C’est l’auto-école qui se charge de présenter ses élèves à cette épreuve sitôt qu’ils ont réussi l’épreuve théorique générale du code de la route. Après leur réussite au permis, ils signent une « charte du conducteur responsable ».

Passer son permis de conduire revient cher mais des aides financières existent en faveur des jeunes. Le permis à 1 euro par jour permet par exemple aux futurs conducteurs de 16 à 25 ans de souscrire un prêt (à des conditions avantageuses) pour financer le coût de la formation. Les intérêts de cet emprunt sont réglés par l’État.