Les métiers juridiques

Quelques points sur les professions libérales dans le domaine juridique

Faire respecter le droit et la justice n’est pas uniquement réservé à la fonction publique puisqu’à côté, il y a également les professions libérales. À travers ces quelques lignes, nous allons essayer de mettre en lumière les points essentiels sur ces métiers.

C’est quoi exactement ?

Les dispositions de la loi relative à la simplification du droit du 22 mars 2012 définissent de manière simple les professions libérales comme étant les métiers juridiques qui regroupent les personnes qui exercent, à titre habituel, de manière indépendante et sous leur responsabilité une activité de nature généralement civile. Cette dernière devrait avoir pour objet d’assurer des prestations intellectuelles, techniques ou encore des soins qui vont être mis en œuvre par le biais des qualifications professionnelles appropriées dans l’intérêt d’un public ou d’un particulier. 

Sont-elles réglementées ?

Les professions du droit, comme toutes professions libérales acceptées sur le territoire français doivent être exercées dans le respect des principes d’éthique et de déontologie dite professionnelle. Elles ne doivent, en aucun cas, aller à l’encontre des dispositions législatives mises en place par l’État et qui s’appliquent aux autres formes de travail indépendant. Les professions libérales dans le domaine juridique sont essentiellement le métier d’avocat, d’huissier, de notaire, de commissaire-priseur judiciaire, d’administrateur et mandataire judiciaire, de greffier du tribunal de commerce, etc.

Formations

Les professionnels libéraux exerçant un métier juridique, comme les fonctionnaires publiques devraient en être titulaires d’un diplôme universitaire en droit, du niveau bac +3 au minimum. Après, la formation spécifique va varier en fonction de la branche choisie. Si nous allons prendre l’exemple de celle du commissaire-priseur, le titulaire du Bac+3 en droit ou en histoire de l’art peut se présenter à un examen pour accéder au stage de commissaire-priseur. Le succès de cet examen débouchera à 2 ans de stages rémunérés avant d’acquérir le statut de commissaire-priseur professionnel.