Réforme de la formation professionnelle : zoom sur les changements d’envergure

La réforme de la formation professionnelle a été mise en place dans le cadre de la rénovation du modèle social de la grande Métropole. S’inscrivant dans le programme de travail du gouvernement, elle a pour objectif la sécurisation des parcours professionnels afin de lutter efficacement contre le chômage. Les grands changements de la réforme en quelques lignes :

CPF crédité en euros, applicable dès 2019

Remplaçant le Droit Individuel à la Formation en 2015, le Compte Personnel de Formation est un dispositif assez récent. Cependant, le principal changement de la réforme de la formation professionnelle consiste en l’accréditation en euros de cette mesure et non plus en heures. L’abonnement est de l’ordre de 500 euros pour les salariés et de 800 euros pour les travailleurs non-diplômés. Prévu dès le 1er janvier 2019, le CPF serait reporté à l’automne selon des informations révélées par le quotidien français Le Parisien.

De nouvelles fonctions pour les OPCA

La réforme de la formation professionnelle engendre également un changement capital concernant le rôle des Organismes Paritaires Collecteurs Agréés. Il s’agit d’une modification en profondeur comme quoi les OPCA vont décider si une formation peut être financée ou non à travers le Compte Professionnel de Formation. Ces organismes deviennent désormais des opérateurs de compétences chargés de financer les établissements de formation des apprentis. Muriel Pénicaud, Ministre du Travail, souhaite les transformer en Organismes de Conseil en Formation avec des rôles d’orientation et d’accompagnement.

Perfectionnement du CEP

S’il existe une mesure phare dans la réforme de la formation professionnelle, ce serait le Conseil en Évolution Professionnelle. L’idée avec le CEP consiste à accompagner gratuitement tous les actifs qu’ils soient en service ou non. Personnalisée, l’assistance peut porter sur une formation continue, un projet professionnel ou encore une orientation. Ce sont aujourd’hui des organismes comme Pôle Emploi, Opacif et Apec qui assurent les fonctions du CEP.   Les parlementaires suggèrent la professionnalisation des conseillers de ces entités afin que le Conseil en Évolution Professionnelle puisse mener à bien ses missions